jeudi 3 janvier 2013

Saint Benoît blanchissez pour nous


Je suis allé deux fois au Vatican dans ma vie,  pas pour les miracles, les messes de galas ou par conviction religieuse mais comme touriste de base visitant Rome. Le plus rigolo c'est que Rome est la seule ville que j'ai visité avec deux femmes différentes, alors visiter le Vatican pour la deuxième fois a été un must mais ceci est une autre histoire.
Le Vatican vaut vraiment le coup d'oeil, c'est assez grandiose et très impressionnant  vous êtes à la maison mère, au siège de la grande entreprise avec toutes la décoration qui va avec, des kilomètres d'oeuvres d'art. La Basilique Saint Pierre est énorme, on peut y rentrer la surface de Notre-Dame et à peu près tout les édifices religieux du monde, rien que de le savoir et de le constater sur place ça vous en bouche un coin. La visite du Vatican, du moins les endroits autorisés, prends du temps et il y a beaucoup de monde, la Chapelle Sixtine fait plus penser au RER A vers 18h qu'à un lieu de culte mais il faut la voir, un peu comme la Mer de Glace d'ailleurs.
Evidemment, sans aller jusqu'à la gerbe commerciale de Lourdes, il existe quelques commerces pour les souvenirs et même une boutique de luxe pour s'habiller à la versaillaise. Je n'ai rien dépensé personnellement, rien ne m’intéressait à part le Vatican sous la neige dans une boule, et je n'ai pas trouvé.

Par contre je pense que j'attendrais avant d'y retourner, d'abord parce que je ne pense pas changer de femme pour le moment, et parce que j'ai appris aujourd'hui que le Vatican n'est pas sain financièrement, le micro État le plus riche de tout les petits pays est toujours soupçonné de blanchiment d'argent sale voire d'être un État mafieux, un comble pour un endroit pareil.
Résultat, Benoît Seize, le saint patron, à être négligeant avec les normes internationales de lutte contre le blanchiment d'argent, se prive de tout les terminaux sur son territoire, plus de distributeurs, plus de cartes bleus dans les boutiques. La boutique de luxe est condamné à vendre des produits pour moins de 1000 euros en liquide comme la loi italienne l'autorise.
Pourtant, Benoît Seize avait recruté un expert en transparence financière, un gars qui s'y connaît, René Brülhart, il est Suisse. C'est bien connu, les suisses sont un exemple en Europe en matière de pognon bien planqué. Il parait qu'ils ont déjà beaucoup travaillé sur le sujet mais il y a, à priori, encore un peu de boulot pour être en odeur de sainteté avec sa carte bancaire. 

2 commentaires :

  1. Tiens ! Je vais faire un commentaire sérieux (et en rapport avec mon job). C'est quoi cette histoire de carte plus acceptée au Vatican ?

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    1. Absence d'autorisation officielle de la Banque d'Italie pour les paiements par carte bancaire, tout simplement.

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