mercredi 23 octobre 2013

Borloo juge son écotaxe de trop


On peut être pour ou contre, peu importe, mais l'écotaxe poids-lourd concernant les dommages environnementaux qui fait jaser chez les agriculteurs actuellement est un résidu des belles promesses politiques de l'époque Sarkozy. 
En 2007, des gens bien pensant, je n'en doute pas un instant, se sont réunis pendant quelques semaines pour prendre des décisions à long terme en matière d'environnement et de développement durable, c'est ce qu'on a appelé le Grenelle de l'environnement et il était conduit par le maître sommelier de l'époque Jean-Louis Borloo, éminente girouette politique du centre droit mou. L'écotaxe était un des programmes de ce beau grenelle prometteur et foutu à la benne depuis. 
Aujourd'hui, alors que le gouvernement rame pour mettre en route cette fameuse écotaxe qui met en colère les syndicats d'agriculteurs portés à droite, notre ami rigolo Borloo ressort de sa cave en nous donnant son avis d'ancien expert en écologie, pour lui l'écotaxe n'a plus lieu d'exister.
Un concept né il y a sept ans, partagé par tout le monde, notamment pour financer les infrastructures fluviales et ferroviaires doit être repensé d'après lui. Oui mais pas parce que l'environnement a changé et que tout s'est amélioré, non, c'est juste qu'il rappelle justement que son ancien gouvernement nous a tellement assommé de taxe en tout genre qu'une de plus ne peut pas passer, forcément.
Il conseille donc une remise à plat de son ancien projet, du dialogue, de la démocratie, de la discussion, du blabla, du centre mou. On sent bien que Borloo, patron de l'UDI et ex-vedette environnementale, conseillerait bien d'abandonner l'écotaxe pour faire plaisir à son électorat rural de droite.
On va le laisser débattre avec l'autre centre mou du Modem, il est bien meilleur en grenelle du mou.

samedi 19 octobre 2013

Je t'en foutrai des clauses de conscience


Bien que le Conseil Constitutionnel ait rendu sa décision sur cette fameuse clause de conscience que certains maires demandaient, le message n'a, apparemment, pas été bien entendu par tous, notamment les ultras proche du collectif de la Manif pour tous.
Ainsi le maire frondeur d'Arcangues, Jean-Michel Colo, a dénoncé la décision des Sages et persiste dans son concept de gage de "liberté" pour les élus radicalement opposés à la loi, il espérait même avec ses petits camarades que les Sages prononcent l'illégalité de la loi en l'absence d'une telle disposition garantissant leur "liberté de conscience", complètement hallucinant.
Mais le pire puisque ces gens-là ne s'arrêtent jamais est quand ce maire, qui nie quand même une loi votée, nous donne des cours de démocratie parce que d'après lui le Conseil constitutionnel a été instrumentalisé par le politique et que, scandale absolu, les maires n'ont qu'à s'exécuter. 
Et puisque de toutes façons, autant assumer son homophobie jusqu'au bout, il ira, avec ses collègues, saisir la Cour européenne des droits de l'homme. Le ridicule ne tue pas mais saisir une importante juridiction du Conseil de l’Europe chargée de veiller au respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour empêcher le droit d'un couple homosexuel de se marier est plutôt fort de café.
Ce pauvre maire archaïque (comme les autres de son clan) a qui je proposais la tonte et le gnouf mériterait en plus un retour de Strasbourg sur un char de la Gay pride, goudronné et plumé.

jeudi 17 octobre 2013

Copé surfe sur la misère


Il n'y a rien de pire qu'un homme politique qui profite médiatiquement d'une situation malheureuse et Jean-François Copé excelle dans le domaine, l'élu aux petits pains au chocolat a vite dégainé sur l'affaire Léonarda.
Jean-François Copé surfe sur la moindre vaguelette, il survit politiquement grâce aux moindres faux pas de certains membres du gouvernement et sur cette expulsion qui, au fond, doit  le réjouir. Si les indignations à gauche sont dues principalement à la condition de cette expulsion, sur le fond il n'y avait malheureusement pas grand chose à dire, la loi étant la loi. 
Alors qu'aujourd'hui il devrait profiter de sa réunion de travail au parti pour parler droit d'inventaire du quinquennat de Sarkozy ou préparer ses futures alliances avec le FN, Jean-François Copé  cache sa misère en trouvant la presse pour demander au chef de l'Etat de réagir.  Je ne sais pas ce qu'attend le président de l'UMP à part quelques points dans les sondages face à son rival Fillon mais il sait que Manuel Valls dont il dénonce la "pseudo" fermeté et qui est dans son rôle de chef de la police a en fait l'ensemble du gouvernement derrière lui. Il oublie surtout que le préfet de la région Franche-Comté Stéphane Fratacci, dont les services ont procédé à l'expulsion de la collégienne, était le secrétaire général du ministère de l'Immigration sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy, il a aussi certainement oublié que sous Sarkozy, les reconduites à la frontière se planifiaient à coup de pompe dans le cul. 
Jean-François Copé demande une clarification de la politique d'immigration au gouvernement mais il devrait   se poser des questions sur les restes de pratique du sarkozysme anti-migratoire qu'a subi la pauvre Léonarda, il pourrait même s'excuser pour les vilaines méthodes de cet ancien lieutenant de Sarkozy.
Jean-François Copé devrait relire et se mettre dans le crâne le 50 ème engagement de François Hollande, celui où il promet qu'il conduira une lutte implacable contre l’immigration illégale et les filières du travail clandestin, tout est clair, sauf dans son esprit perturbé.

mercredi 9 octobre 2013

La galinette cendrée de Philippe Le Ray


Est-ce que Philippe Le Ray a vu le film Dupont  Lajoie la veille ? Est-il un amateur de gallinacée fourrée (courant à la campagne) ? Est-il sorti d'un bon repas largement arrosé entre potes de province avant de participer dans la soirée au débat sur la  l'allongement de la durée de cotisation à l'Assemblée nationale? 
On ne le saura certainement jamais toujours est-il que ce député apparenté UMP de Bretagne et exploitant agricole de son pauvre état nous a fait une belle démonstration de sa beauferie totale en imitant la poule lors de l'intervention de la députée de la Vienne Véronique Massonneau. 
Evidemment la pauvre, coupée dans son élan, a eu une réaction assez surprenante pour l'Assemblée puisqu'on la voit s'agacer comme devant un sale garnement qui aurait foutu la zone dans le fond de la classe. Même si on peut comprendre sa réaction, elle aurait du tout de même s'habituer depuis longtemps aux bassesses de ses collègues de droite car nous l'avons constaté lors des débats sur le mariage pour tous, ce sont les seuls à défendre les vrais valeurs de beauf en France et le machisme, qui va de pair avec l'homophobie, en est une belle.

mercredi 2 octobre 2013

La grosse tête de Wauquiez


Laurent Wauquiez est un des personnalités politiques que je préfère et je dois l'avouer tout de suite, c'en est  devenu physique.
Ainsi, ce cher Laurent aura toujours une place de choix ici, il m'est de plus en plus insupportable même si je ne l'aperçois que 10 secondes, sa voix éternellement en mue y est pour beaucoup. C'est qu'il en a accumulé des sorties de route depuis qu'il est reconnu comme homme politique influent (lol) et sa position actuelle dans l'opposition n'a pas arrangé les choses. Je me souviens de sa première grossièreté qui avait mérité une de mes baffes, c'était la fois où il voulait faire travailler les pauvres gratuitement, ces fameux pauvres atteint par le cancer du chômage qu'il faut guérir de l'assistanat. A cette époque, il se définissait comme le monsieur social de la droite, il y croyait et y croit toujours mais attention, du social comme le concevait cette salope d'Ayn Rand.
Je passe pour une fois son éternelle rengaine sur l'assistanat et  sa dépense sociale minée par le tout gratuit, son cheval de bataille, il en a remis une couche il y a deux jours à propos de la CMU, et ses phobies de cul-bénit à propos du mariage pour tous.
J'ai juste envie de revenir sur cette incroyable déclaration qu'il a fait lors de l'émission "Le Supplément" sur Canal+ mi-septembre où il a raconté sa vie et notamment sa jeunesse en politique. Le gars revient sur ses débuts de star au gouvernement quand il est devenu secrétaire d'état et porte-parole du gouvernement  à 32 ans, à peine sevré.  Il avoue sur le plateau que l'exposition médiatique soudaine l'avait quelque peu troublé:

Ça y est j’étais ministre, il y avait un chauffeur, il y avait un beau bureau avec de l’or partout, il y avait quelqu’un pour vous ouvrir la porte… j’ai totalement pété un câble !

Son état était donc normal, il avait choppé la grosse tête et disait donc n'importe quoi sur les pauvres!
Et l'ultime aveu dans un moment de lucidité:

Et je suis devenu littéralement insupportable !

Il le savait en plus le bougre mais le pire c'est qu'il continue aujourd'hui à l'être, plus insupportable que jamais.

Finalement, Nadine Morano l'avait déjà bien cerné (sans le savoir puisque je sors cette phrase de son contexte parce que je fais ce que je veux) , en disant de lui: "A son âge, Laurent Wauquiez est déjà bien doté. Il est déjà bien né, il progresse bien"

Au début je croyais qu'elle parlait de sa bite mais non, c'était juste de sa connerie.


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