mardi 27 mai 2014

Adieu Copé

Cherchez l'intrus
Je l'avais déjà à moitié enterré en mars dernier mais c'est quasiment sûr cette fois-ci, Jean-François Copé va nous quitter haut les mains, l'affaire Bygmalion commençant à lui péter violemment à la figure en éparpillant ses mouchetis sur les murs du parti. Ce cher Jean-François devenu trop encombrant pour ses désormais amis d'hier va devoir faire ses valises définitivement et s'il y a de quoi de taper la bedaine sur ses ennuis à venir je vais sûrement le regretter finalement, il était devenu la garantie d'une UMP totalement ridicule et on savait d'avance que même avec un gouvernement en dessous de tout, celui-ci n'avait rien à craindre avec une opposition dirigé par un Copé président de plus en plus hystérique.
Bon, je ne vais pas cracher dans la soupe, le grand déballage entamé juste après les européennes me fait bien sourire et j'ai hâte de voir la suite des affaires en espérant la crème de la crème en plat principal, l'affaire Bygmalion est avant tout celle des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy, tiens, j'aurais tout de même une petite pensée pour les crétins qui auront donné pour le sarkothon.
Et comme tout va certainement aller très vite puisque les anti-Copé de l'UMP ont décidé de se faire justice eux-même en coulant leur futur ex-président dans le béton, je vais bien en profiter et me refaire une santé post-élection catastrophique avant de voir François Fillon reprendre la main de la nouvelle UMP, parce que lui est beaucoup comique et bien plus dangereux que le branque meldois.
Vous allez me dire que je me réjouis comme je peux après la débâcle des européennes, ce qui n'est pas faux, mais la dédiabolisation des idées du FN c'est aussi la faute de Jean-François Copé et de son travail de sape à l'UMP depuis deux ans.


lundi 19 mai 2014

Petit trader deviendra grand acteur


L'affaire Kerviel avait fait grand bruit en 2008 quand ce petit trader du même nom avait failli couler la Société Générale, il en était devenu presque sympathique à l'époque lui le pauvre petit salarié sous une pression immense (des grosses primes) obligé de faire gagner un maximum de pognon à son affreux patron. Il y avait un coté David contre Goliath qui n'était pas déplaisant sur le coup, 50 milliards d'engagements sans contrepartie pour faire bander les comptes, il ne fallait pas lui donner autant pour faire mumuse après tout.
Toujours est-il que le grand dadais de la finance est en train de devenir un vrai petit martyr sous les objectifs bienveillants des caméras, les médias seraient eux-même surpris de ce retournement de situation et d'une certaine organisation, le pauvre Kerviel revenant de son pèlerinage à Rome tel un héros béni par la maison mère.
Le scénario aurait pu être impeccable, le retour en France avec une arrivée en fanfare à la frontière, une arrestation logique mais devenu injuste devant 150 caméras de télévision, un curé (connaissant très bien le milieu) choqué comme compagnon de balade qui s'apprête la main sur la bible à défendre le juste jusqu'au bout avec tout un tas de bénévoles en pleurs qui jurent que rien n'était préparé et un ami proche, Richard Amalvy, qui ne s'en remet toujours pas de ne pas avoir eu le temps de lui faire la bise.  Mélenchon n'était pas là pour l'accompagner à la maison d'arrêt de Nice, l'innocence a ses limites et Jérôme Kerviel a été condamné trois fois par la justice française tout de même.
La première nuit en prison s'est bien passée parait-il mais ce n'est pas fini, le  père Patrice Gourrier promet des nuits de veille devant le commissariat de Menton pour rajouter de l'émotion, la veste rouge de la vedette est déjà devenue un symbole qui ira jusqu'à Paris. 
Jérôme Kerviel, devenu héros de la gauche de la gauche et de la droite catholique, mais qui n'est surtout qu'un pauvre con qui aurait certainement continué ses conneries s'il ne s'était pas fait prendre. En attendant son court métrage (trop) bien produit et présenté en même temps que le festival de Cannes m'a gonflé et c'est plutôt mauvais signe en cas de suite.

mardi 6 mai 2014

Réformons Copé


"Je suis abasourdi de voir que le président de la République ait pu consacrer une interview sur les deux premières années de son quinquennat à parler de tripatouillage électoral et de report d'élections cantonales et régionales à 2016. Cela sous-entendrait donc que ces élections, il aurait peur de les perdre en 2015 et qu'il préfère les décaler à 2016. Voilà ce que l'on entend du chef de l'Etat aujourd'hui. C'est d'autant plus désolant, choquant, qu'il s'agit en réalité d'une grande réflexion institutionnelle que l'on doit avoir. On nous parle d'un big bang institutionnel. Pourquoi pas, mais alors ça doit être avec à la clé un référendum, ça doit être à la clé avec la consultation de tous les Français."

Jean-François Copé fête à sa manière les deux années de François Hollande à l'Elysée, sa réaction au projet du président de reporter les élections régionales et cantonales à 2016 et sa demande de référendum  sur la réforme institutionnelle prouve qu'en tant que président  de l'UMP, il a encore beaucoup de boulot pour être crédible. Il est tout à fait normal que les prochaines élections régionales se déroulent en 2016 et il est tout à fait normal que monsieur Copé passe pour l'idiot de service même dans son parti.
Sans référendum, réformons Jean-François Copé pour qu'il ne se s'occupe que de sa ville de Meaux ou des comptes foireux de l'UMP.
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